Le grand phare Pharos d'Alexandrie : une merveille de l'ingénierie ancienne
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Le grand phare Pharos d'Alexandrie : une merveille de l'ingénierie ancienne

Jul 27, 2023

Dans l’ancienne ville d’Alexandrie, en Égypte, se dressait une structure remarquable qui captivait l’imagination de tous ceux qui la contemplaient. Le phare de Pharos, également connu sous le nom de phare d'Alexandrie, était une réalisation monumentale en matière d'ingénierie et un témoignage de l'ingéniosité des anciens Égyptiens. Cette structure impressionnante, qui était l'une des sept merveilles du monde antique, servait de phare aux marins naviguant sur les eaux dangereuses de la mer Méditerranée. Dans cet article, nous plongerons dans l'histoire fascinante, la construction et l'héritage du phare du Grand Pharos.

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L'histoire du phare de Pharos commence avec la fondation de la ville d'Alexandrie par le grand conquérant Alexandre le Grand, en 332 avant JC. Alexandre a choisi l'emplacement avec soin, optant pour un site éloigné du limon et de la boue du delta du Nil. La ville a prospéré sous le règne de la dynastie ptolémaïque, qui a commencé avec Ptolémée Ier Soter, l'un des généraux d'Alexandre. C'est sous le règne du fils de Ptolémée Ier, Ptolémée II Philadelphe, que débuta la construction du phare vers 290-280 avant JC.

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L'architecte responsable de la conception du phare de Pharos était Sostratus de Cnide, un Grec de la ville de Cnide en Asie Mineure. Alors que seul le nom du roi était autorisé sur les édifices publics à cette époque, Sostratus trouva un astucieux moyen de laisser sa marque. Il inscrivit sa dédicace aux « dieux sauveurs » sur les fondations du phare, qui furent ensuite recouvertes de plâtre. Au fil du temps, le plâtre s'est détérioré, révélant le dévouement de Sostratus.

Le phare a été construit sur l'île de Pharos, reliée au continent par une chaussée connue sous le nom d'Heptastadion. La structure elle-même se composait de trois niveaux : une section quadrangulaire inférieure, une section centrale octogonale et une section supérieure cylindrique. Le phare a été construit à l’aide de gros blocs de pierre recouverts de marbre blanc et assemblés avec du mortier de plomb. Il se dressait sur une plate-forme en pierre de 20 pieds de haut, avec une porte située à mi-hauteur de la structure, accessible par une longue rampe soutenue par des arcs massifs.

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L'objectif principal du phare de Pharos était de guider les navires en toute sécurité vers le port animé d'Alexandrie. Sa lumière, fournie par un feu brûlant au sommet, servait de phare aux marins naviguant sur les eaux traîtres. La conception du phare ne ressemblait pas à celle des phares modernes, ressemblant davantage à un gratte-ciel avec sa structure à trois niveaux.

Le premier niveau, posé sur la plate-forme en pierre, mesurait environ 240 pieds de hauteur et avait la forme d'une boîte massive. Il abritait une grande rampe en spirale qui permettait le transport des matériaux vers les niveaux supérieurs. Le deuxième niveau, une tour à huit côtés, mesurait environ 115 pieds de haut. Au sommet de la tour se trouvait une section cylindrique qui s'étendait sur 60 pieds supplémentaires et abritait la coupole ouverte où brûlait le feu. On pense qu’une statue, peut-être du dieu de la mer Poséidon, ornait le toit de la coupole.

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Le phare de Pharos était une merveille d’ingénierie de son époque et un témoignage des compétences architecturales avancées des anciens Égyptiens. Sa hauteur, estimée entre 450 et 600 pieds, en faisait l'une des structures les plus hautes du monde à l'époque, juste derrière la Grande Pyramide de Gizeh. La présence imposante du phare et sa capacité à guider les navires sur de grandes distances lui ont valu une place parmi les sept merveilles du monde antique.

L'importance du phare s'étendait au-delà de sa fonction pratique. Il est devenu un symbole de la prospérité et de la puissance de la ville d’Alexandrie, un témoignage de la richesse et de l’influence de la dynastie ptolémaïque. Il a attiré des visiteurs du monde entier, qui ont été émerveillés par sa grandeur et ont profité des vues à couper le souffle depuis ses plates-formes d'observation.

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Malheureusement, le phare de Pharos n’a pas résisté à l’épreuve du temps. Au fil des siècles, elle a subi des dommages dus aux tremblements de terre et, à l'époque médiévale, la partie supérieure avait été détruite. En 1480, les vestiges du phare furent réutilisés par le sultan d'Égypte, Qaitbay, qui utilisa les pierres pour construire un fort sur le site.